Malefycia: immersion perturbante dans une maison des horreurs et des malaises

La seule maison hantée exclusivement réservée aux adultes monatréalais est de retour pour une troisième édition.

Le Festival d’horreur Malefycia propose jusqu’au 31 octobre un parcours mixant théâtre et épouvante dans le contexte d’une troublante clinique proposant un parcours sur deux étages d’environ une heure à partir de 25 $.

«Ce n’est vraiment pas comme les autres maisons hantées, a expliqué Dominique Arganese, la cofondatrice de l’événement. Je décris ça comme plusieurs plateaux de tournage d’horreur où les gens sont invités à vraiment entrer dans l’univers de nos personnages.»

«Les différentes pièces jouent sur toutes sortes de peurs, malaises et dégoûts, a ajouté Mme Arganese. Les acteurs ont une ligne directrice […], mais ils observent la réaction du public et réagissent en conséquence.»

Ce concept immersif a notamment été inspiré par la pièce américaine «Sleep No More», qui invite ses spectateurs à participer à une pièce partagée en plusieurs scènes à travers les salles d’un vieil hôtel.

À l’autre étage de la maison hantée de la rue Angus, les amateurs de sensations fortes pourront ensuite prendre part à une expérience visant à donner une bonne frousse aux visiteurs.

«On vient chercher un parcours vraiment plus d’adrénaline, a expliqué Mme Arganese. Même moi je ne veux pas vraiment le faire.»

Une expérience pour adultes

«On n’avait rien qui nous accrochait à Montréal», a raconté Mme Arganese à propos des maisons hantées principalement conçues pour les enfants en parlant de la genèse de Malefycia.

«On aime ça, c’est des beaux concepts pour la famille, mon fils aime beaucoup ça et je ne dénigre pas le travail fait sur ces expériences, a-t-elle insisté. Mais pour les adultes, je trouve qu’il n’y a pas assez de choses.»

«L’Halloween, c’est une fête des sorcières, je pense que c’est fait pour être une mascarade sensée nous faire peur […] et faire sortir notre côté plus sombre», a souligné Mme Arganese. C’est un peu pour ça qu’on a voulu faire Malefycia.»